samedi 5 avril 2008

ACTIVER, EQUILIBRER ET HARMONISER SES CHAKRAS

ANATOMIE SUBTILE DE L’ÊTRE HUMAIN : LE SYSTEME DES CHAKRAS

Au préalable, il convient de préciser ce que recouvre la notion de "chakras", leur rôle et leur fonctionnement.

Il s’agit d’une connaissance multimillénaire, mais dont les approches peuvent être différentes d’un pays à l’autre. Mon approche personnelle des Chakras est le résultat de nombreuses années d’expérience et elle se base sur les connaissances ésotériques des Sages de l’Inde Antique. Ces grands Maîtres connaissaient en effet l’existence de sept centres vitaux d’énergie (chakras), présents en chaque être humain.

Le mot "chakra" signifie "roue" (ou encore "disque en rotation") en langage sanscrit. Les sept chakras principaux se trouvent le long d’un axe vertical correspondant à celui de la colonne vertébrale.

Un chakra est un centre d’énergie qui se situe dans l’aura éthérique de l’individu (c’est à dire dans le champ électro-magnétique qui "enveloppe" naturellement le corps physique). Il est invisible à l’œil nu (excepté pour les personnes douées de clairvoyance), car il n’est pas à proprement parler de nature physique.

En effet, le chakra est éthérique ; c’est à dire qu’il est constitué d’une matière éthérée, plus subtile que le corps physique, parce qu’elle vibre plus rapidement que ce dernier au niveau de ses atomes. C’est pour cette raison qu’il demeure non visible.

On peut comparer les chakras à des centres transformateurs et distributeurs des énergies en provenance du ciel et de la terre, c'est-à-dire les forces cosmiques et telluriques. Pour saisir leur rôle fondamental, il faut savoir que si l’être humain ne disposait pas de chakras, s’il recevait l’énergie cosmique directement sans qu’elles soit transformée, il serait "foudroyé" instantanément par les diverses énergies naturelles qui le transperceraient de part en part.

Les chakras ont pour rôle de laisser pénétrer en vous uniquement l’énergie que vous êtes capable d’assimiler. Cette quantité d’énergie est analogue à votre niveau de conscience (ou d’évolution). Car plus vos chakras s’ouvrent et laissent pénétrer l’énergie cosmique en vous, plus vous évoluez, plus votre conscience s’élargit.

En vérité, les chakras transforment les diverses énergies qui entrent dans l’homme et les répartissent ensuite dans le corps physique par l’intermédiaire des glandes endocrines, lesquelles déversent leurs sécrétions dans le sang.

Vous pouvez vous représenter les chakras comme des roues de lumière colorées, des tourbillons d’énergie ayant la forme d’entonnoir, qui tournent sur eux-mêmes dans le sens des aiguilles d’une montre. Ils sont munis de "pâles" comme un ventilateur, ou de "pétales" comme une fleur, lesquelles en tournant leur donnent leur forme d’entonnoir. Grâce à la rotation de ces roues, l’énergie cosmique universelle est absorbée vers l’intérieur des chakras, puis distribuée vers le corps.

Les chakras captent donc les vibrations existant dans l’environnement ; grâce à leurs différentes fonctions, ces centres énergétiques relient l’individu à tout ce qui se passe autour de lui, dans la nature et dans l’univers, jouant en quelque sorte un rôle "d’antenne".

On peut considérer ses propres chakras comme des organes des sens subtils. Notre corps physique, avec ses cinq sens (vue, ouïe, odorat, goût, toucher) est un véhicule adapté aux lois vitales de notre planète ; grâce à lui nous réussissons à trouver notre chemin dans la vie quotidienne. Les chakras servent de récepteurs à toutes les vibrations énergétiques et à toutes les informations planant "au-dessus" du plan physique : ce sont autant d’ouvertures qui nous relient au monde magique et illimité des énergies plus subtiles.

Pour vivre en harmonie avec soi-même, les autres et son environnement, en intégrant aussi bien la force que la créativité, la connaissance que l’amour, les chakras doivent être "ouverts" et collaborer harmonieusement entre eux. Car plus les chakras d’une personne "s’ouvrent", plus elle évolue, et plus elle dispose d’énergie pour réaliser ce qu’elle veut dans la vie.

A l’inverse, une personne dont les chakras sont "bloqués" et ne fonctionnent pas harmonieusement, capte non seulement très peu d’énergie cosmique universelle, mais accumule de surcroît des ondes négatives. Cette accumulation d’énergies néfastes la rend vulnérable aux difficultés de la vie et amènent progressivement des problèmes en tout genre dans son existence.

Elle devient alors la proie facile de manipulations cachées, de mauvais sorts, d’échecs affectifs et professionnels. La force pour y faire face lui manque. Chez la plupart des gens, ces centres énergétiques subissent des dysharmonies, ce qui provoque des souffrances et divers dysfonctionnements.

Il se crée ainsi un cercle vicieux dont il est malaisé de se dégager. Et ce d’autant plus que la personne ignore généralement la cause de cette "adversité" persistante.


COMMENT LES BLOCAGES DES CHAKRAS SE FORMENT-ILS ?

Nos comportements s’inscrivent en nous sous forme de modèles que nous répétons sans cesse. Dès notre plus tendre enfance, nous nous constituons une "carte du monde", c’est à dire un filtre à travers lequel nous voyons le monde comme à travers des lunettes teintées qui nous servent de repères.

Cette carte du monde personnelle se compose d’un ensemble de règles, selon lesquelles nous pensons que le monde fonctionne. Celles-ci s’acquièrent dès le plus jeune âge, selon les expériences que chacun est amené à vivre.
Notre "carte du monde" se construit à partir de trois éléments primordiaux : notre besoin de sécurité, notre image de nous-même et le pouvoir que nous exerçons sur notre environnement.

En effet, dès la naissance, on cherche à développer ces trois pôles, ou bien on est obligé des les développer pour survivre. Les trois sont bien sûr en interaction car souvent l’image de soi se construit de manière à asseoir notre sécurité, puisque c’est à travers notre image de nous-même - c’est à dire ce que nous donnons à voir de nous aux autres – que nous allons pouvoir agir sur l’amour et l’attention que nous recevons d’eux.

Le bébé a tout intérêt à savoir s’y prendre s’il veut obtenir affection, nourriture, tendresse de la part de ses parents. Selon son expérience et ses différentes tentatives pour s’adapter à son environnement, l’enfant se constitue progressivement, tout petit déjà, sa carte du monde ; c’est à dire les règles qu’il doit respecter pour consolider sa sécurité et son emprise sur l’environnement.

Par exemple, tel enfant se forgera la conviction que c’est en étant très obéissant, en agissant conformément aux attentes de ses parents, qu’on obtient d’eux de l’amour. Ce type de croyance très répandue nous amène à construire une "fausse" personnalité, qui n’est pas fondée sur notre identité propre mais sur l’idée que nous nous faisons des attentes de notre milieu vis-à-vis de nous-même.


Au fil des années, nous nous identifions à ce masque, ce double qui n’est pas nous-même. Et ainsi nous passons à côté de notre véritable vie, si nous n’entreprenons pas un travail de prise de conscience et de réconciliation avec ce que nous sommes profondément.

L’essentiel de notre carte du monde se construit au cours des trois premières années de notre vie. Même lorsque son système de référence est pénible, voire insupportable à vivre au quotidien, l’individu ne peut aisément s’en libérer lorsque l’opportunité lui est offerte, car cela l’amènerait à sortir du connu, à abandonner son système de croyance familier pour expérimenter l’inconnu, la nouveauté.

Ainsi donc, nous créons dans notre enfance, depuis notre naissance, un système de règles de fonctionnement du monde très limité, parce que nous n’éprouvons pas le besoin d’explorer notre univers au-delà de nos besoins fondamentaux de sécurité matérielle, physique, affective et mentale.

En fonction des conditionnements subis au cours des trois premières années de la vie, chaque individu se forge sa carte du monde à partir de trois types de croyances négatives plus ou moins prépondérantes. Celles-ci vont avoir pour conséquence d’altérer la circulation de l’énergie vitale dans les trois premiers chakras, empêchant ainsi la personne d’atteindre l’amour et la paix intérieure, d’être en contact avec son âme (ce qui s’effectue au niveau du chakra du cœur).

Sur le plan énergétique, cela se matérialise par des sortes de "filtres", opérant au niveau des premiers chakras, qui bloquent l’énergie dans les premiers plans de conscience, empêchant "l’ouverture du cœur", qui est la porte de l’âme.

Tant que ces "filtres" énergétiques sont présents, l’être humain vit plus ou moins polarisé sur les premiers plans de conscience : il répète sans cesse de manière névrotique le même type d’expériences, dans le but inconscient de résoudre les complexes qui sont à l’origine de ses conditionnements négatifs.


Quels sont donc ces trois types de croyances "négatives" ?

- Schématiquement, la première croyance négative peut s’exprimer ainsi : "je n’ai pas le droit d’exister", ou "je n’ai pas ma place…", "je ne mérite pas de vivre…".

Au cours de sa première année, si le bébé a connu des problèmes en termes de sécurité, dans sa relation avec sa mère par exemple, il y aura des répercussions importantes dans sa vie d’adulte. A des degrés plus ou moins importants, il va se forger la croyance qu’il ne mérite pas d’exister, qu’il n’a pas sa place sur terre, etc.

Cela a tendance à engendrer des problèmes au cours de l’existence tels que : problèmes d’ordre matériel, mauvaise gestion du patrimoine, rapport à l’argent instable et perturbé (par exemple : incapacité à gérer son compte bancaire, avoir de perpétuels problèmes d’argent, dépenser plus qu’on ne gagne…), des problèmes de gestion du temps (être souvent en retard, oublier ses rendez-vous…), de l’instabilité professionnelle (changer souvent d’emploi…), de l’instabilité physique (changer fréquemment de domicile), ne pas savoir comment se vêtir, des troubles alimentaires (on est coupé des besoins de son corps…), des troubles de l’élimination (constipation), des angoisses de mort, des phobies, des troubles du sommeil, de la réticence à se laisser toucher ou à toucher l’autre, etc.

- La deuxième croyance négative peut se formuler ainsi : "je ne mérite pas d’être aimé…"

Lorsque l’enfant en bas âge vit souvent le fait de ne pouvoir satisfaire son besoin d’amour, d’affection, de tendresse, il cristallise ce type de croyance négative. Au fond de lui-même il acquiert la certitude qu’il ne peut être aimé, parce qu’il n’est pas assez "valable" pour cela. Les répercussions sur son existence vont être très importantes. Il va choisir entre plusieurs types de stratégie : s’isoler affectivement, adopter un type de comportement qui suscitera le rejet de la part de son entourage, ou bien se fondre dans une fausse personnalité qui plaira mieux à ses parents et son milieu, en étouffant son identité propre.

Les blessures affectives subies pendant l’enfance engendrent par la suite divers troubles tels que : peur inconsciente d’être abandonné, dépendance affective, besoin excessif d’attention, dépendances diverses (tabagisme, alcool, drogues…), jalousie et possessivité, besoin de plaire à tout prix, peur de la solitude, refoulement de ses émotions, troubles de la sexualité, troubles alimentaires (substitution de la satisfaction affective par la satisfaction alimentaire…), névroses, fonction du donner-recevoir déséquilibrée, etc.

Ceux chez qui prédomine ce type de croyance négative ont dressé un rempart intérieur qui les coupe de leur blessure affective, trop douloureuse pour être supportée consciemment. Par exemple, ils restent "dans leur tête", évitant de ressentir, d’avoir des émotions, parce qu’au fond d’eux-mêmes ils savent qu’il y a une grande détresse.

D’autres se rendent antipathiques aux yeux d’autrui ; ces personnes se comportent ainsi afin de vérifier effectivement qu’elles sont repoussées, ce qui leur permet d’en rejeter la responsabilité sur autrui ("personne ne m’aime, c’est la faute des autres"). En profondeur, la véritable croyance est "personne ne m’aime parce que je ne suis pas aimable", et cette croyance inconsciente est compensée par la projection de la responsabilité sur les autres. Pour vérifier cette projection, l’individu met tout en œuvre pour que les autres le repoussent et se désintéressent de lui.

- La troisième croyance négative peut s’exprimer ainsi : "je suis incapable", avec des variantes comme : "je suis nul", "je n’ai aucune valeur".

Ce type de croyance est lié à l’expérience de la relation au père, en particulier à l’intérêt que le père a manifesté ou non vis-à-vis de l’enfant, notamment en passant du temps avec lui, en valorisant ses capacités, ses aptitudes. L’enfant qui n’a pas eu suffisamment de soutien paternel quant à sa valeur, à ses compétences, développe la croyance qu’il n’est pas réellement quelqu’un de valable, quelqu’un de capable. Il ancre en lui un doute plus ou moins aigu sur sa valeur.

L’écho que le père lui renvoie par sa présence et son contact, ou son absence, influera directement sur l’identité sociale future de l’enfant. Lorsqu’il ne rencontre pas le miroir et la référence incarnés par son père, il ne peut acquérir la confiance en lui nécessaire à son développement. Il en résulte un complexe d’identité et de valeur qui va s’exprimer ensuite sur différents registres, tous relatifs à l’affirmation de soi :

soumission ou domination (dans les relations inter-personnelles)
recherche effrénée de reconnaissance, mauvaise image de soi, incapacité à s’affirmer, à se réaliser, refoulement de la colère et de l’agressivité, effacement social, difficultés professionnelles, prise de parole sur un mode revendicateur ou agressif, refus ou peur de l’autorité, sentiment de supériorité ou d’infériorité, névroses, recherche excessive de perfection, activisme …

On voit donc que lorsque les "filtres" des conditionnements négatifs bloquent le bon fonctionnement des chakras inférieurs (racine, sacré, solaire), l’ensemble est déséquilibré. Par conséquent, les autres chakras supérieurs, eux non plus, ne peuvent plus capter l’énergie cosmique universelle.

Heureusement, ce processus de blocage des chakras qui amène divers problèmes dans la vie n’est pas irréversible : il suffit de rééquilibrer, de ré-ouvrir les chakras à l’énergie vitale, afin qu’ils captent à nouveau parfaitement les forces astrales provenant du courant d’énergie qui traverse l’univers … et dans lequel baigne tout organisme vivant.

De la sorte, l’on peut recréer ce que j’appelle ses propres "circuits astraux de chance personnelle", saisir à nouveau les opportunités chanceuses et devenir le créateur d’une vie heureuse et épanouie.


ACTIVER, EQUILIBRER ET HARMONISER SES CHAKRAS

Voici quelques exercices efficaces permettant de ré-équilibrer et d’harmoniser les trois premiers chakras.

LE CHAKRA-RACINE

Emplacement : situé entre le coccyx et le sacrum, au niveau du périnée chez l’homme ou du col de l’utérus chez la femme.

On peut harmoniser ce chakra en faisant une pause après l’expiration, avant d’inspirer de nouveau. L’activation de ce chakra a en général pour effet de calmer le système nerveux et de diminuer les tensions dans la colonne vertébrale.
Pour ce faire, concentrez-vous mentalement sur l’emplacement du chakra, imaginez-le baignant dans une belle lumière rouge vif ; le but étant de "l’échauffer" le plus possible pour ensuite le détendre davantage. Le moyen le plus facile d’y parvenir est la respiration : il vous suffit de respirer calmement, profondément, puis de vous concentrer intensément sur cette partie du corps au moment de la pause respiratoire qui suit l’expiration. Restez ainsi quelques secondes, les poumons vidés de leur air, puis inspirez à nouveau profondément.

Poursuivez de la sorte. L’idéal est de pratiquer cet exercice simple mais néanmoins puissant deux fois par jour, de préférence en début et en fin de journée, pendant quelques minutes.

Nous avons précédemment abordé les conditionnements liés au chakra-racine déséquilibré et la croyance négative associée ("je n’ai pas ma place", "je n’ai pas le droit d’exister"…). La peur en est la racine ; c’est elle qui maintient l’énergie de vie bloquée au niveau de ce chakra. L’antidote à cette peur est la confiance : en soi, en l’autre, en l’univers. Quelqu’un qui retrouve confiance en lui et en la vie peut progressivement vaincre ses peurs les plus profondes. Une des clés réside dans la confiance en l’univers ; imaginez-le comme un ventre accueillant, une matrice gigantesque. L’exercice suivant consiste à créer un cordon ombilical énergétique qui vous relie à l’univers. Il existe déjà : c’est la respiration, mais vous pouvez le renforcer fortement par cet exercice de visualisation.

Exercice de la confiance

Installez-vous confortablement en position allongée, mais en veillant à garder le dos bien droit. Evitez d’être dérangé par le téléphone ou par quelqu’un. Prenez le temps de détendre et relaxer toutes les parties de votre corps, les yeux fermés, concentrez-vous sur votre respiration, prenez conscience de son mouvement de va-et-vient doux et régulier. Puis, progressivement ralentissez-la afin d’approfondir votre état de relaxation, respirez "dans votre ventre", comme si votre respiration partait de votre ventre.

Imaginez, visualisez alors un cordon de lumière qui part d’un point situé environ un travers de main sous le nombril et qui monte dans le ciel pour rejoindre soit le soleil, soit une étoile lointaine que vous imaginez au centre de l’univers. Si vous ne parvenez pas à former une "image mentale" de ce cordon, ce n’est pas grave. Essayez de le ressentir progressivement. Au rythme de votre respiration, imaginez et percevez (visualisez) une douce, lumineuse et chaude vibration d’énergie qui circule dans ce cordon, par lequel vous ressentez que vous inspirez la vie insufflée par l’univers. En accueillant cette énergie cosmique, en vous en nourrissant, vous allez sentir grandir un sentiment de bien-être, de paix, et la confiance la plus grande possible. Sentez-vous aussi relié, protégé, choyé par la vie et l’univers entier. Etirez-vous. Remerciez l’univers en lui envoyant une pensée positive de gratitude.

En pratiquant régulièrement cet exercice (2 à 3 fois par semaine), et au fur et à mesure que votre chakra-racine se purifiera, vous retrouverez plus de confiance, vous vous sentirez pleinement relié à la vie et au monde.


LE CHAKRA SACRE

Emplacement : situé au niveau du ventre, légèrement sous le nombril, entre la cinquième vertèbre lombaire et la première vertèbre sacrée.

Les conditionnements négatifs relatifs au deuxième chakra engendrent des croyances du type "je ne mérite pas d’être aimé". Pour ne pas avoir à souffrir d’une blessure liée à un manque d’amour, l’individu se ferme de manière à ne pas recevoir. Observez-vous lorsque quelqu’un vous donne quelque chose. Dites-vous : "oh, il ne fallait pas" ou "ce n’était pas la peine" ? Si c’est le cas, cela signifie que vous avez du mal à recevoir. Mais ce faisant, vous empêchez le flux de la vie de circuler à travers vous, et cela a des répercussions très concrètes sur votre existence : vous ne pouvez pas recevoir de la vie les cadeaux qu’elle vous adresse, vous ne pouvez donc pas évoluer, même matériellement. Si vous désirez vous enrichir, il vous faut donc d’abord savoir recevoir. Recevoir de la vie ne nécessite pas d’effort ni de lutte.

Voici un exercice à pratiquer dans votre vie quotidienne :

L’exercice du donner-recevoir

Ce que l’on reçoit le plus dans une journée, ce sont des paroles, les paroles d’autrui. Chaque fois que l’on s’adresse à vous oralement, soyez attentif à rester ouvert et silencieux. Ouvrez-vous pour laisser entrer en vous les paroles de votre interlocuteur. Ne répliquez pas instantanément, évitez même de réfléchir au fur et à mesure ; écoutez profondément. C’est une sorte de gymnastique ré-éducative que je vous propose. Bien évidemment, si vous avez affaire à une personne agressive ou particulièrement négative, évitez de vous ouvrir, car vous risquez d’être "pollué" par sa négativité.

Dans tous les autres cas, laissez-vous recevoir les sons des paroles d’autrui. De même, lorsqu’on vous dit merci, ne répondez pas aussitôt "de rien" ; laissez entrer en vous les remerciements. Si on vous offre quelque chose, acceptez-le simplement en vous laissant toucher par le geste du don à votre attention. Si cela provoque une émotion en vous, ce n’est pas grave. Eventuellement, formulez-le en disant quelque chose comme "cela me touche" ou "je suis ému". C’est difficile de se montrer ému parce qu’à cet instant on est profondément vulnérable. Mais dans ces circonstances, vous pouvez vous autoriser à le faire.

Cet exercice apparemment anodin peut avoir de grandes répercussions dans votre vie parce qu’il vous apprend à vraiment recevoir, et donc à vous ouvrir. De ce fait, la vie va pouvoir vous donner ce qu’elle a de meilleur.

A l’inverse, si l’on vous demande quelque chose qui soit dans vos moyens, acceptez de donner avec légèreté ; c’est un signe que la vie vous adresse pour vérifier que vous n’êtes pas fermé. car la vie est un flux permanent entre donner et recevoir. Pour recevoir, il est nécessaire de donner, et réciproquement. En effet, si votre verre reste rempli d’eau, comment pourra-t-il se remplir à nouveau ? Comprenez qu’en acceptant de donner de vous-même sur quelque plan que ce soit (spirituel, intellectuel, affectif, matériel…), vous activez en quelque sorte le mouvement de la vie en même temps que vos chakras, et plus spécifiquement le centre sacré.


LE CHAKRA SOLAIRE

Emplacement : situé au niveau du plexus solaire, au creux de l’estomac, entre les première et deuxième vertèbres lombaires.

Les conditionnements négatifs liés au troisième chakra sont du type "Je suis nul". L’antidote consiste à trouver une forme d’auto-reconnaissance. Dans un premier temps, vous pouvez essayer de repérer ce qui est motivé dans votre vie par la recherche de la reconnaissance d’autrui, de manière réelle ou symbolique. Cela se traduit par le fait que vous vous jugez sans cesse, que vous êtes souvent insatisfait de ce que vous faites.
L’exercice suivant est destiné à corriger ce déséquilibre provenant du troisième chakra et du plan de conscience qui y est associé.

Exercice de l’affirmation de soi

Placez-vous devant un miroir, et dites-vous mentalement l’affirmation positive suivante: "Je m’accepte et je m’aime tel(telle) que je suis" ou encore "Je me reconnais comme quelqu’un de valable", etc.

Essayez de trouver une phrase qui résonne pour vous, c’est à dire qui vous semble "inacceptable" justement. Cela sera encore plus efficace si vous prononcez à voix haute la phrase que vous aurez choisie. Répétez cet exercice chaque jour, en vous efforçant de vraiment ressentir l’affirmation. Vous verrez que vous serez confronté à des situations dans votre vie quotidienne, qui vous mettront au défi d’appliquer ce nouveau précepte. Au fil des jours, vous constaterez par vous-même votre évolution, lorsque vous répéterez votre phrase-clé.

S’affirmer nécessite d’être réel et authentique, c’est à dire en contact avec soi-même, tel que l’on est profondément. Pour cela, il faut avoir fait tomber les masques que notre entourage nous a demandé de porter. Comment faire ?

Dans un premier temps appliquez-vous à ressentir consciemment
Lorsque vous vous trouvez face à quelqu’un, écoutez-le profondément, sans vous mettre à lui répondre instantanément avec votre tête. Si vous restez "dans votre tête" (votre mental), vous court-circuitez vos sentiments, vous ne vous laissez pas le loisir de ressentir. Pourtant ce processus vous permet de marquer votre différence avec l’autre, une frontière entre l’environnement et vous. Vous devenez un individu à part entière lorsque vous vous laissez ressentir librement, sans vous empêcher de quoique ce soit ; vous ne laissez pas l’autre prendre le pouvoir sur vous. Après avoir pris le temps de ressentir ce que votre interlocuteur éveille en vous par son attitude ou ses paroles, formulez-vous mentalement ce ressenti.

L’étape suivante consiste à lui exprimer verbalement ce que vous éprouvez : c’est la phase la plus délicate. En général, on s’en abstient par convention, ou pour ne pas blesser l’autre. Mais ce faisant, on le laisse prendre le pouvoir sur soi. Une des meilleures façons de vous exprimer consiste donc à exprimer vos affects, vos émotions, vos sentiments.

Bien sûr, il y a quelques précautions à prendre. Ce qui est essentiel, c’est de s’exprimer à partir de soi, c’est à dire de formuler des phrases qui commencent par JE, par exemple :

"J’ai l’impression que…", "Je ressens que…", "J’ai le sentiment que…", ou "Ce que tu dis me fait…", etc.


Il y a une grande différence entre des phrases telles que : "tu es agressif avec moi" ou "tu es injuste" ET "je me sens agressé par tes paroles" ou "je ne sens pas cela juste". Dans un cas il s’agit d’un jugement de l’autre, une accusation, dans l’autre cas, il s’agit d’une prise de position personnelle qui n’engage que soi. Cette option est préférable dans la mesure où elle laisse de l’espace entre vous et votre interlocuteur. Quand vous dites "je ne suis pas d’accord avec vous" au lieu de "ce que vous dites est faux", vous restez centré, axé sur vous-même, vous marquez votre différence en vous affirmant, sans porter atteinte à l’autre. Vous vous engagez réellement dans la relation, sur un mode adulte, vous pouvez être entendu et respecté. Vous ne vous mettez pas en danger et ne portez pas atteinte à l’intégrité de votre interlocuteur tant que vous parlez de vous-même. Et en vous autorisant à exprimer vos sentiments, vous vous affirmez réellement.

Pratiquez cet exercice chaque fois que vous en aurez l’occasion. Commencez avec des personnes qui vous sont familières et en qui vous avez confiance, puis élargissez le champ à d’autres personnes.